lundi 12 août 2013

Piloter sous la pluie, ça donne quoi?



Tout amateur de F1 a forcément vu un GP sous la pluie.

Et la phrase qui ressort à chaque fois pour nous décrire les conditions pour les pilotes est la suivante : 
"C'est très simple, ils ne voient rien."

Le départ est aussi forcément un moment de (grand) stress (oui oui, même devant la télé), toutes ces monoplaces qui se frôlent en essayant de gagner des positions, ça doit être quelque chose de le voir de l'intérieur...

Malheureusement pour nous, simples petit conducteurs que nous sommes, la télévision ne nous offre que très rarement des images "de l'intérieur"... mais la technologie (les jeux vidéos j'entends ici) font maintenant des choses très ... réalistes. Au même titre que j'ai voulu vous faire découvrir les circuits façon "inside" dans la rubrique "Circuits" , j'ai décidé de faire une petite vidéo d'un départ en course et en plus, sous la pluie avec deux tours pour vous montrer qu'effectivement en suivant une voiture sous la pluie, et bien, on ne voit pas grand chose.

Ce n'est certes qu'un jeu vidéo mais le rendu dans ces conditions météo est assez bluffant.

Allez hop, on se mouille : 



mardi 6 août 2013

Un point sur les rumeurs


Qui dit trêve dit rumeurs...

Un petit point pour ceux qui n'auraient pas encore tout suivi : 

On commence non pas par une rumeur mais une info qui n'a évidemment échapper à personne, c'est RedBull qui ferait tout pour s'attirer Kimi Räikönnen.

Mais la rumeur qui est sorti de nulle part au GP d'Autriche, c'est celle qui fait état de contacts entre Fernando Alonso et RedBull .. L'écurie autrichienne ne pourra pas proposer un baquet à tout le monde. Même si cette rumeur peut prêter à sourire tant Fernando à afficher ces dernières années une loyauté sans faille envers les Rouges.
Mais voilà, Fernando est un grand (si ce n'est le meilleur selon plusieurs) pilote du plateau et voit son âge avancé, au volant d'une voiture, qui il faut l'avouer, ne l'aide pas dans sa tâche et doit ses résultats en grande partie à lui même... On imagine aisément ce que pourrai faire l'asturien au volant d'une RedBull ... 

Autre rumeur (habituelle) côté rouge, Massa serait de plus en plus sur la sellette pour l'année prochaine mais encore faut il trouver des pilotes pour le remplacer. Même si en bon français, voir Jules Bianchi au volant de la Scuderia serait une bonne idée mais ce ne sera certainement pas l'année prochaine d'autant plus que Ferrari motorisera Marussia l'année prochaine, ce qui assure quasiment sa place au sein de l'écurie russe. Les noms de Hülkenberg et DiResta circulent, aussi bien pour un remplacement chez Ferrari que chez Lotus.

Concernant Toro Rosso, on est aussi tous au courant qu'en cas de refus d'Iceman, Ricciardo tient la corde pour hériter du volant mais apparemment Vergne serait loin d'être hors course.

Chez Force India, Sutil aurait un avenir incertain avec son contrat arrivant à son terme à la fin de la saison. Côté Sauber, si Hülkenberg venait à partir, les nouveaux investisseurs russes s'empresseraient de placer leur jeune pouce Sirotkin...

Mais pour l'heure, absolument aucune de ces informations n'est officielle, affirmée ou infirmée ... Voilà de quoi s'imaginer plusieurs versions de ce à quoi ressemblera le plateau 2014 ... 

Et vous, qui aimeriez voir où?

vendredi 2 août 2013

un V6 à Monza


Cap sur 2014.

Mercedes a dévoilé à son tour le son du moteur V6 de l'année prochaine sur un tour à Monza et le moins que l'on puisse dire ... c'est que c'est poussif... surtout en 7ème.

Enfin, il faudra bien s'y habituer comme on dit. Et vous, qu'en pensez vous de ce nouveau son?



mardi 30 juillet 2013

Di Montezemolo voit rouge


Le président de la Scuderia Ferrari n'était vraiment pas content après un Grand Prix de Hongrie pour le moins décevant, Alonso ne pouvant faire mieux que 5ème.

Toute l'équipe, Dominecali en tête reconnaît qu'il y a fort à faire pour revenir aux avants postes dès la reprise et l'annonce de l'arrivée de James Allison (ex-Lotus) au sein du team montre l'envie d'aller de l'avant. Mais ce n'est pas assez pour le patron qui a offert, à l'issue d'une rencontre avec les ingénieurs, un couteau à chacun. Drôle de cadeau sauf si l'on traduit la métaphore derrière : "Travailler le couteau entre les dents".

Mais le fait le plus remarqué à l'issue de cette réunion est les propos tenus par Di Montezemolo à l'encontre de son pilote vedette Fernando Alonso. Le jour de l'anniversaire du pilote espagnol, son patron a déclaré que : 

"Tous les grands champions ayant piloté pour Ferrari ont toujours été invités à placer les intérêts de l'équipe au dessus des leurs. C'est le moment de rester calme, d'éviter les polémiques, de faire preuve d'humilité et de détermination à apporter sa contribution, de se tenir aux côtés de l'équipe et de ses membres, autant au circuit qu'ailleurs."

Voilà de quoi faire plaisir à Alonso... D'autant plus que si un pilote a toujours, quelles que soient les circonstances, soutenu et défendu son équipe et permis à la Scuderia de rester à flot ces trois dernières années, c'est bien lui...



dimanche 28 juillet 2013

La course


La course qui a déjoué les pronostics.

La première victoire française depuis 1996? Combien de temps Hamilton tiendrait avant l'effondrement de ses pneus? Quel miracle allait encore faire Fernando Alonso?

Et bien, toutes les réponses à ces questions n'auront pas été celles que tout le monde avait prévu. Au départ pourtant, tout laissait présager une course palpitante. Vettel réussit à conserver sa 2ème place en envoyant presque Grosjean dans le bac à sable qui se portait à sa hauteur et Alonso se plaçait juste derrière le trio de tête.

Et pendant que le français s'attelait à harceler le triple champion du monde, Hamilton voyait ses pneurs tenir la distance et empêchait l'allemand de remonter sur lui alors que derrière, l'espagnol de la Scuderia lâchait prise.
Après le premier relais, toujours les deux mêmes, Grosjean et Vettel se retrouve bloqué derrière Jenson Button et c'est là, que la course va basculer dans l'ennui. Alors que le pilote RedBull réussit à se débarrasser de la Mclaren, le pilote Lotus lui, entre en contact roue contre roue avec l'anglais. Aucun dégât apparent mais le français repasse aux stands par précaution et voit sa stratégie complètement décalée. Pendant ce temps, c'est Webber qui profite d'une bonne stratégie pour remonter aux avants poste.

Après son deuxième arrêt, Grosjean se retrouve derrière un Massa en difficulté avec ses pneus. Sur une piste peu propice aux dépassements, Grosjean doit pousser pour refaire son retard et double Massa en passant les quatre roues de justesse en dehors de la piste. Une justesse qui suffira pour les commissaires à lui infliger un drive througt et complètement ruiner ses chances.

Le reste de la course coulera sans incident majeur et avec des positions figées. Vettel harcèlera Räikönnen jusqu'au dernier tour mais le finlandais tiendra bon qui, au terme d'une course discrète mais au combien efficace, réussira à prendre la seconde place.
Hamilton signe une victoire surprise mais solide au volant de sa Mercedes qui montre un net regain de forme grâce aux nouveaux pneus Pirelli.

NB : Grosjean écope d'une pénalité de 20s à la fin de la course pour son accrochage avec Button mais conserve sa 5ème place. Alonso lui sera épargné mais Ferrari aura une amende pour usage abusif du DRS.


Romain peut il le faire?


Romain Grosjean a une grosse carte à jouer.

Depuis 1996, et la victoire de Panis à Monaco, la France attend qu'un de ses représentants en F1 fasse retentir la Marseillaise sur le podium. Et si c'était aujourd'hui? Bien sur rien n'est joué. Mais Grosjean a aujourd'hui une occasion en or.

Extrêmement rapide tout le week end (5ème EL1, 3ème des EL2 et 1er des EL3) Romain a cette fois tenu en qualification et signe la 3ème place presque aussi bien voire mieux qu'une 2ème place puisqu'il s'élancera du côté propre de la piste, un avantage considérable en Hongrie. Un avantage qui pourrait, s'il est bien exploité le propulser en deuxième place, au moins, au premier virage.

La course s'annonçant comme extrèmement chaude niveau températures, les Mercedes et Hamilton lui même l'admet, "il lui faudrait un miracle pour gagner" tandis que la E21 on le sait maintenant, aime la chaleur.

Les longs runs de Grosjean durant les essais libres démontraient un rythme de course rapide avec un dégradation très bien gérée par sa voiture. Autant de bon points à réussir à mettre bout à bout.

Pour autant, la course, même se déroulant selon plan idéal sera loin d'être gagner. Même s'il part du côté sale de la piste, Vettel reste... Vettel et sa monture s'est une nouvelle fois montré tout le week end aux avants postes et il ne risque pas de laisser la belle vie à Grosjean, Hamilton ou ... Fernando Alonso. Habitué des départs canons, l'Espagnol s'élance lui aussi du côté propre, juste derrière Grosjean et connaissant le talent du garçon, il pourrait très vite se mêler à la lutte en tête de la course. La Ferrari gérant elle aussi plutôt bien la dégradation des Pirelli sous forte chaleur.

Autant vous dire que tous les ingrédients sont réunis pour nous promettre une course excitante, avec peu de possibilités de dépassements, mais avec des pilotes qui ont tous de gros objectifs et ne risquent pas de sagement patienter les uns derrière les autres.

RDV à 14h

Verra t'on cette même image aujourd'hui en F1?